Le gin Monkey 47 a une histoire incroyable. L'origine de ce gin remonte à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un officier de la Royal Air Force, voyageur et aventurier confirmé, décide au lendemain de la guerre de quitter l'armée et de participer à la reconstruction de Berlin, la capitaine allemande. Il y découvrit Max, un petit singe, dans les décombres du zoo de la ville. Plus tard, il décida d'ouvrir une auberge en plein milieu de la Forêt Noire. Il la baptisa « Zum wilden Affen » ou « Au singe sauvage », en l'hommage à son fidèle compagnon Max.
Nostalgique de sa culture britannique, il décida de créer son propre gin. C'est au cœur de la forêt qu'il puisa son inspiration pour les différents ingrédients naturels qui composent son gin. 47, c'est le nombre de botaniques que contient le Monkey 47. Avec cette précision, le nom prend tout son sens.
Au niveau des ingrédients, on retrouve notamment du jasmin, de la canneberge, de la verveine, du sureau, du jasmin, de la sauge, de l'angélique, du citron et de la cannelle. Le design de la bouteille, atypique, rappelle celui des vieilles bouteilles d'apothicaires contenant souvent des liquides indéterminés ! Le bouchon de liège et l'étiquette rétro complètent le tableau.
C'est en 2008 qu'un certain Alexander Stein retrouve la recette de ce gin perdu au cœur de la forêt noire et relance la production. Après un départ timide, le produit a rapidement glané des distinctions dans les grands concours pour finalement être reconnu comme un gin de référence parmi la nouvelle vague. Cette consécration n'a pas laissé indifférent le géant Pernod Ricard qui a acheté la distillerie en 2017 pour accentuer son offre sur le segment "ultra-premium".
A la fois parfaitement complexe et équilibré, magnifié par l'eau des Alpes, il est légèrement épicé.